Nos sols et terroirs

En Minervois, le climat méditerranéen s’exprime pleinement avec plus de 315 jours de soleil / an, mais aussi de 250 à 300 jours de vent… Sur cette toiles de fond, toute une palette de nuances révèle une mosaïque de terroirs situés de 50 à 550 m d’altitude : de l’influence de la Montagne Noire source de courants plus frais sur le Causse, aux influences de la Méditerranée ou de l’Océan, porteurs de précipitations, stoppées par les collines de la Clamoux ou par les Serres de l’Est, atteignant plus difficilement le coeur de l’appellation.

LES CALCAIRES

Les plateaux calcaires au nord de l’appellation signent le paysage particulier des Causses à la blancheur éclatante. Le plus souvent colonisé par une végétation naturelle typiquement méditerranéenne accompagnée de quelques espèces d’altitude, la vigne s’y implante, jusqu’à 350m en pionnière. La fracturation du calcaire permet aux racines d’aller en profondeur chercher l’eau. La couverture caillouteuse en surface assure, à la fois un effet de mulch limitant les pertes en eau du sol mais aussi une réverbération favorable à la maturation des baies.

LES GRES ET MARNES GRÉSEUSES

Sols caractéristiques du Minervois, on les trouve des Mourels aux Balcons de l’Aude. Ces terroirs présentent des sols basiques de profondeurs très variables fonction du niveau auquel le banc de grès se situe : on trouve ainsi des sols presque squelettiques le plus souvent au sommet ou en bordure des pechs gréseux en position haute (couvert de Pin d’Alep et que l’on appelle aussi «mourels») et des sols à profondeur moyenne en bas de pente : la gestion de l’eau par la vigne peut s’y révéler d’autant plus délicate que les conditions climatiques sont extrêmes…

LES TERRASSES ET LEURS GALETS ROULÉS

Autre terroir majeur au coeur du Minervois, ces sols de terrasses caillouteuses ont été déposés lors des grandes crues de l’ère quaternaire. De topographie plane, leurs caractéristiques sont essentiellement liées à des teneurs très élevées en éléments grossiers : les fameux galets roulés. Souvent très filtrants, permettant un enracinement très profond (sauf dans les cas « d’encroûtement »), ils limitent l’évaporation en période chaude par l’effet de « mulch » caillouteux et favorisent l’accumulation de chaleur dans la journée avec restitution nocturne jouant sur le microclimat des grappes et leur maturation.

LES SCHISTES

On trouve ces terrains primaires, assez rares et très spécifiques, en altitude sur toute la lisière nord du Minervois. Ces sols sont bruns, acides (pH souvent inférieur à 5,5) d’une structure très élaborée (formée de lamelles, comme des ardoises) qui compense leur caractère très filtrant en permettant aux racines d’aller puiser l’eau en profondeur. Le schiste est aussi une roche, qui par sa couleur sombre, emmagasine bien la chaleur diurne pour la restituer la nuit participant ainsi à la maturation optimale des raisins dans l’une des zones les plus fraîches du Minervois, du fait de l’altitude.

LE MARBRE

Terroir anecdotique en Minervois, mais ô combien symbolique, le marbre incarnat de Caunes-Minervois voit s’épanouir quelques très rares vignes sur un sol dont Louis XIV s’était assuré une part pour son usage exclusif (on retrouve ce marbre rouge veiné de blanc issu des Carrières du Roy, entre autres, au Grand Trianon à Versailles et à l’Opéra Garnier à Paris). Dans ces sols primaires, les plus anciens du Minervois, la vigne met des années à développer son système racinaire du fait de la dureté de la roche.

LES CALCAIRES

Les plateaux calcaires au nord de l’appellation signent le paysage particulier des Causses à la blancheur éclatante. Le plus souvent colonisé par une végétation naturelle typiquement méditerranéenne accompagnée de quelques espèces d’altitude, la vigne s’y implante, jusqu’à 350m en pionnière. La fracturation du calcaire permet aux racines d’aller en profondeur chercher l’eau. La couverture caillouteuse en surface assure, à la fois un effet de mulch limitant les pertes en eau du sol mais aussi une réverbération favorable à la maturation des baies.

LES GRES ET MARNES GRÉSEUSES

Sols caractéristiques du Minervois, on les trouve des Mourels aux Balcons de l’Aude. Ces terroirs présentent des sols basiques de profondeurs très variables fonction du niveau auquel le banc de grès se situe : on trouve ainsi des sols presque squelettiques le plus souvent au sommet ou en bordure des pechs gréseux en position haute (couvert de Pin d’Alep et que l’on appelle aussi «mourels») et des sols à profondeur moyenne en bas de pente : la gestion de l’eau par la vigne peut s’y révéler d’autant plus délicate que les conditions climatiques sont extrêmes…

LES TERRASSES ET LEURS GALETS ROULÉS

Autre terroir majeur au coeur du Minervois, ces sols de terrasses caillouteuses ont été déposés lors des grandes crues de l’ère quaternaire. De topographie plane, leurs caractéristiques sont essentiellement liées à des teneurs très élevées en éléments grossiers : les fameux galets roulés. Souvent très filtrants, permettant un enracinement très profond (sauf dans les cas « d’encroûtement »), ils limitent l’évaporation en période chaude par l’effet de « mulch » caillouteux et favorisent l’accumulation de chaleur dans la journée avec restitution nocturne jouant sur le microclimat des grappes et leur maturation.

Woudloper, Public domain, via Wikimedia Commons

LES SCHISTES

On trouve ces terrains primaires, assez rares et très spécifiques, en altitude sur toute la lisière nord du Minervois. Ces sols sont bruns, acides (pH souvent inférieur à 5,5) d’une structure très élaborée (formée de lamelles, comme des ardoises) qui compense leur caractère très filtrant en permettant aux racines d’aller puiser l’eau en profondeur. Le schiste est aussi une roche, qui par sa couleur sombre, emmagasine bien la chaleur diurne pour la restituer la nuit participant ainsi à la maturation optimale des raisins dans l’une des zones les plus fraîches du Minervois, du fait de l’altitude.

LE MARBRE

Terroir anecdotique en Minervois, mais ô combien symbolique, le marbre incarnat de Caunes-Minervois voit s’épanouir quelques très rares vignes sur un sol dont Louis XIV s’était assuré une part pour son usage exclusif (on retrouve ce marbre rouge veiné de blanc issu des Carrières du Roy, entre autres, au Grand Trianon à Versailles et à l’Opéra Garnier à Paris). Dans ces sols primaires, les plus anciens du Minervois, la vigne met des années à développer son système racinaire du fait de la dureté de la roche.